Devinez la fin du récit de Rosi - Collège Henri Dunant

Devinez la fin du récit de Rosi

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Comme d’habitude, à 8 heures du matin, j’attendais le bus devant l’arrêt. Lola arriva enfin.

Ce jour-là, elle portait une magnifique robe bleue. Lola était petite, mais très belle et très douce. Elle avait des cheveux noirs, des yeux verts et un visage maigre. Elle adorait jouer. Je la connaissais depuis un mois et chaque fois que je la voyais, mon cœur battait de plus en plus fort. J’étais si timide. Je n’osais ni lui adresser la parole ni lui dire que je l’aimais...

Nous nous étions revus le soir à 17 heures au même endroit. Et là, elle pleurait. Je ne savais pas pourquoi mais je n’aimais pas la voir ainsi. J’eus tout à coup une idée. J’allai lui acheter une glace au chocolat. Je la lui tendis. Elle me regarda un peu étonnée. Puis je lui dis : " Mange avant que la glace ne fonde ". Elle essuya ses larmes et elle dit : " Merci". Puis, je continuai sans me retourner.

Le lendemain, nous nous rencontrâmes encore au même endroit. Nous nous mîmes à bavarder, à rire, à parler de choses et d’autres, de cinéma. Avec elle je me sentais bien et je ne voyais pas le temps passer. Une semaine plus tard, nous allâmes ensemble au cinéma, au parc, au théâtre, au restaurant. Les jours suivants, nous nous vîmes tous les après-midi.

Puis un jour, nous nous retrouvâmes dans un parc. Il faisait chaud, Lola était de très bonne humeur et moi aussi. Alors, le cœur battant, je dis à Lola : " Lola je t’aime ! "
Tout à coup, elle se tourna vers moi surprise comme si c’était la première fois qu’elle me voyait.

" Je t’aime aussi Mathieu, répondit Lola.

- C’est vrai que tu m’aimes ? demandai-je d’un air très étonné.

- Oui, oui, assura Lola.

- Veux-tu m’épouser ? lui demandai-je

Elle n’eut pas le temps de répondre....


Rosi, 3e 1

Vos commentaires

  • Le 8 novembre 2009 à 13:58, par M. GILLMANN En réponse à : Devinez la fin du récit de Rosi

    Ses traits se figèrent jusqu’à n’exprimer qu’une sorte de terreur sourde. Moi-même, je restais paralysé, dans l’attente de la réponse fatidique que ses lèvres refusaient de me livrer. Puis la scène se brouilla. Mon réveil annonçait huit heures, j’avais raté mon bus.

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