Un jour pas comme les autres, d'Adeline - Collège Henri Dunant

Un jour pas comme les autres, d’Adeline

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Comme tous les lundis , à 10h35 , la 3e 4 avait cours de français avec leur professeur Madame AÏT-AÏSSA. Certains se dirigeaient dans leur rang comme d’habitude. David s’amusait à embêter les filles de sa classe, Louise était avec Adeline, Émilie, Andréa et Élisa. Les garçons étaient à l’arrière du rang et parlaient entre eux...tout comme les filles, d’ailleurs. Ces dernières parlaient du contrôle que leur professeur devrait leur rendre. Elles appréhendaient leurs notes. Certains n’étaient même pas rangés quand ils virent arriver Madame AÏT-AÏSSA devant le rang. Elle leur fit signe de la suivre, mais il y avait un détail inhabituel ce jour-là : elle était seule, sans Madame DJAFAR !

Alors, elle monta avec ses élèves et ils entrèrent dans la salle sacrée, la salle B7 : Ce n’est pas une salle comme les autres, c’est une salle sacrée depuis des années ! Madame AÏT-AÏSSA n’est pas une professeur comme les autres, c’est une professeur sacrée, ses cours ne sont pas normaux , ils sont sacrés !

Élèves et professeur commencèrent le cours du jour : la correction du contrôle de lecture sur la nouvelle Le casse pieds de Dino Buzzati.

Tout se passait très bien, quand ils entendirent des bruits dans le couloir. « Ce ne sont que les pas de surveillants pour accompagner des élèves en retard ou apporter les feuilles de présence » pensèrent-ils. Puis, ils se remirent au travail, quand tout à coup on frappa à la porte.

C’était Monsieur STATTNER : il avait un air plus inquiétant que tous les jours, il semblait plus strict, plus inquiet, plus sévère. Il annonça à Madame AÏT-AÏSSA : « Nora, pouvez-vous me suivre immédiatement ? ».

Madame AÏT-AÏSSA paraissait visiblement inquiète : habituellement, il lui parlait normalement et là il avait pris un air inquiet, soucieux.
La professeur le suivit et laissa ses élèves à Madame DELAMARE qui n’avait pas cours. Elle continua le cours avec eux, en leur proposant des exercices de conjugaison. Son regard était sévère, inquiet. Elle avait le teint extrêmement pâle. Sûrement devait-elle s’inquiéter pour Madame AÏT-AÏSSA ou bien avoir de la compassion pour ce qui arrivait à sa collègue. Malgré tous les efforts déployés par les adultes, l’angoisse se transmettait aux élèves qui sentaient que quelque chose d’anormal s’était produit.

Quand Madame AÏT-AÏSSA se retrouva seul avec Monsieur STATTNER, ce dernier se dirigea vers les escaliers pour aller dans le couloir A . Normalement ils allaient en salle des professeurs.
Ils allèrent vers la loge et montèrent par la passerelle. Ils entendirent des bruits , des « chut ! Taisez-vous ! ». Ils pensèrent à professeur qui parlait à ses élèves. Ou même à Madame Goyer qui demandait le silence au CDI.

Ils entrèrent devant la salle des professeurs quand un nouveau « CHUT ! » retentit. Ce « CHUT » était vraiment près d’eux. Mme Aït-Aïssa sentait son cœur palpiter et se demander sans vouloir le montrer ce qu’il se passait.
La porte de la salle des profs, était fermée ! Bizarre.

Madame AÏT-AÏSSA précéda la professeur d’histoire et le principal adjoint du collège. La pièce était entièrement vide. Elle cherchait à comprendre, et balaya la salle d’un regard. Personne. Quand tout à coup.....

P.-S.

A vous de deviner la chute de cette nouvelle d’Adeline en cliquant sur "répondre à cet article".

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