Foire médiévale au collège Henri Dunant - Un spectacle pas comme les autres ! - Collège Henri Dunant

Foire médiévale au collège Henri Dunant - Un spectacle pas comme les autres !

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INTRODUCTION

Le lundi 19 mars, les élèves de cinquième ont assisté à une foire médiévale pas comme les autres. Le spectacle s’est déroulé à la Maison de Quartier de Nètreville, dans la salle polyvalente. Il y avait toutes les classes de 5e ainsi que la classe d’ULIS, et quelques professeurs. La troupe de comédiens était composée de 4 personnages : La Jeanotte, Courte-Patte, Fitz L’Alsacien et La Hure.

A 9h00, nous sommes allés à la maison de Quartier à pied. Nous nous sommes installés, puis les comédiens ont commencé la représentation.

D’abord, ils nous ont accueillis en musique, chacun avec son instrument.
Puis, ils nous ont joué une adaptation du Dit des Perdrix, une farce comique.
Ensuite, nous avons eu droit au numéro des Camelots pendant lequel ils nous ont présenté des produits du Moyen Âge de façon humoristique.
Avant de se quitter, ils ont pris le temps de répondre à nos questions et de nous expliquer leur démarche d’artistes, le rôle des épices au Moyen Âge ou de nous donner des informations sur les instruments de musique du Moyen Âge.
Après le déjeuner, la troupe nous a de nouveau accueillis en musique.
Puis, les artistes nous ont montré une adaptation de la chantefable Aucassin et Nicolette, sous forme de comédie musicale amusante.
Ils nous ont ensuite accordé un nouveau temps pour les interroger sur leur spectacle, puis ils ont enfin conclu la journée en musique avec un incroyable numéro de jonglage au diabolo mené par Courte-Patte !


Redda & Sezgin, 5e 4.

Salle comble à la Maison de Quartier de Nètreville !

PRÉSENTATION DE LA TROUPE

Les Pies sont une troupe composée de 4 personnes : 3 hommes et 1 femme.
Ils se sont rencontrés lors de spectacles qu’ils faisaient chacun de son coté et ils ont décidé de faire des spectacles ensemble.
Ce sont des personnages de caractères différents :
  la Jeannotte, alias Sandrine Gaubert, qui a joué la femme du fermier dans le Dit des Perdrix, la vendeuse d’articles de mercerie dans le numéro des Camelots et Nicolette dans la comédie musicale Aucassin et Nicolette. C’est surtout elle qui a fabriqué tous les costumes et décors du spectacle. Elle joue en particulier du tambourin et de la basse médiévale.
  Fitz l’Alsacien, alias Thomas Tettamanzi, qui a joué l’ange et le fermier dans le Dit des Perdrix, ainsi que Aucassin dans la comédie musicale, lui joue essentiellement de la batterie portative.
  Courte patte, alias Frédéric Rey, qui a joué le démon et le prêtre dans le Dit des Perdrix, le vendeur d’épices dans le numéro des Camelots, le père d’Aucassin, un berger et le présentateur de la Star Academy dans la comédie musicale. Il était également le narrateur durant la comédie musicale et jouait du tambour.
  La Hure, alias Sébastien Piron, qui est essentiellement musicien mais a joué occasionnellement un rôle de berger dans la comédie musicale. Ses instruments sont essentiellement le galoubet (flûte) et le buzuki (guitare).
Dans la vraie vie, Sandrine est comédienne, calligraphe et costumière ; Thomas est percussionniste ; Frédéric est comédien, percussionniste et jongleur ; Sébastien fait du solfège, des percussions et de la trompette. Ils font des spectacles médiévaux. Ils n’avaient jamais fait de spectacle pour des collégiens avant de jouer pour nous.
Ils se définissent comme des saltimbanques : des personnes exécutant des tours d’adresse et des acrobaties sur les places publiques et dans les foires.

Jade & Léa, 5e 3.

L’ACCUEIL EN MUSIQUE DU MATIN

La mise en scène

La Hure fait une belle démonstration de sa jolie voix !

LA SCÈNE : La scène n’était composée que de la charrette qui sert à transporter leur matériel.

LES PERSONNAGES : Tous les acteurs étaient habillés avec des costumes médiévaux.

LES INTERPRÉTATIONS : Les acteurs se mettaient bien dans la peau de leurs personnages.
Le rythme de la musique était très énergique car les airs médiévaux étaient joués façon hard rock.

LES INSTRUMENTS : La Hure faisait de la guitare, Fitz l’Alsacien faisait de la batterie, Courte-Pattes faisait du tambour et la Jeannotte faisait du tambourin.

Benjamin, Brandon & Laurent, 5e 4.

Courte-Patte se lâche : le rock est dans la place !

Les styles musicaux

La troupe avait un équipement audio qui lui permettait de jouer très fort. La plupart des airs étaient inspirés du Moyen Âge, en particulier grâce au galoubet du musicien, une sorte de petite flûte qui faisait penser à de la musique celtique ou bretonne, mais ils étaient rythmés beaucoup plus rapidement et les autres instruments transformaient ces vieux airs en morceaux de hard rock.
Les morceaux instrumentaux étaient plutôt répétitifs, mais beaucoup plus rythmés qu’au Moyen Âge.
Certains morceaux comportaient des paroles, par exemple Ramastaféraï qui était jouée façon reggae parce qu’elle parlait d’un croisé qui ne voulait pas aller faire la gare, ou Sympathy for Med’Evil, une reprise parodique de la célèbre chanson des Rollign Stones, un groupe de rock anglais, qui était beaucoup plus rock.

Ce sont les instruments choisis qui permettaient au groupe de mélanger les musiques : le tambour et la batterie portable permettaient de varier les rythmes, le buzuki, sorte de guitare du Moyen Âge, et la basse faisaient des sons plus ou moins électriques en fonction des morceaux et, enfin, le galoubet, surtout, gardait un lien avec les morceaux médiévaux. Sur certains morceaux, La Jeannotte a utilisé des karkabous, sorte de castagnettes en métal, pour des sonorités plus originales.

Loann & Lucie, 5e 3.

LE DIT DES PERDRIX

"La charette Transformers" - Etape 1

"La charette Transformers" - Etape 2

"La charette Transformers" - Etape 3

Résumé :
Le "Dit des perdrix" est un fabliau comique qui parle d’une femme trompeuse.
Son mari, qui a ramassé deux perdrix, est parti inviter le curé. La femme, elle, tentée par ces deux perdrix, décide donc de les manger.
Quand son mari rentre et qu’il lui demande où sont les perdrix, elle lui répond que des chats les ont mangées. De peur que son mari ne la tue, elle dit qu’elles sont au chaud et lui demande d’affûter son couteau.
Quand le curé arrive, elle lui dit que son mari affûte le couteau pour lui couper les oreilles et le nez. Il part donc en courant tandis que la femme dit à son mari que le curé a volé les perdrix.
Il part donc à sa recherche mais revient sans rien.


Morgane & Thomas, 5e 3.

L’ange et le démon se disputent l’âme de la femme de Gombaut.

Mise en scène et adaptation :

Au début de l’histoire, pour représenter la tentation de la femme, la troupe a choisi de montrer un ange et un démon qui parient sur la femme : l’ange dit à la femme de laisser les perdrix et le démon lui dit de les manger. Ils sont là pour dire ce que pense la femme.

Gombaut réagit mal à la disparition des perdrix...

Pour nous amuser, la comédienne a donné un cours de cuisine plutôt brutal sur la manière d‘embrocher les perdrix.

La Gombaut sait se défendre des maris violents !

Pour mettre en scène la course-poursuite du mari et du prêtre, la troupe s’est inspirée de scènes de films ou de dessins animés célèbres : Beep-Beep et le Coyote, Benny Hill, Matrix, Tigre et Dragon…

La femme persuade le prêtre que son mari veut lui couper les oreilles, entre autres choses !

La femme, au fond d’elle, était séduite par ce nouveau curé. Dans le texte, on n’insistait pas sur une relation amoureuse avec le curé mais, dans le spectacle, les comédiens ont développé cette idée pour rendre l’histoire plus comique : le curé, encouragé par la femme, tombe sur elle et se cache dans sa robe et, s’étouffant à moitié, lui touche les seins.

Axel & Nathanaël, 5e 4.

Cela devient carrément tragique, si les hommes de Dieu eux-mêmes volent les fidèles !

Costumes, décors, accessoires :

Pour cette pièce, la comédienne portait de vieux habits dans le style du Moyen Âge : une robe de pauvre paysanne faite avec des morceaux de tissu ; sa poitrine et son fessier étaient énormément rembourrés. Son mari était lui aussi habillé comme un paysan du Moyen Âge.

Chassé-croisé burlesque !

L’ange portait une auréole et des vêtements blancs tandis que le démon portait une paire de cornes et était habillé de rouge et de noir. Ils avaient des bourses d’argent avec lesquelles ils faisaient des paris.
Les perdrix sont sur des broches et ces broches sont sur le feu, en train de cuire.

Le prêtre se déchaîne !

Le Prêtre est vêtu d’un grand habit noir et il porte un crucifix dont il se sert pour repousser le mari et qu’il utilise alors comme une télécommande pour faire pause, avancer ou reculer l’histoire. Il porte aussi une cape de prêtre qu’il utilise comme une tenue d’arts martiaux dans son combat contre le mari ou comme une cape de toréador pour l’esquiver.

La femme offre un doux abri pour le prêtre poursuivi...

Dans cette histoire, la charrette sert à plusieurs choses à la fois : de lit, de banc, de table, de palissade derrière laquelle se cachent le mari et le prêtre…

Kenza & Nora, 5e 4.

Fitz l’Alsacien, alias Gombaut...

La Jeannotte, alias La Gombaut...

Courte-Patte, alias le prêtre...

LES CAMELOTS

Et d’abord une reprise en musique !

Accessoires et costumes :
Courte patte a présenté un coffret dans lequel il y avait de nombreux flacons contenant des épices.

Oh ! Non ! La Hure recommence à chanter !

Il était habillé d’un chapeau, d’une veste sans manches, d’un pantalon et de chaussures marron et d’une chemise blanche.
Le comédien faisait des rimes pour rendre cela plus intéressant : il donnait des débuts de définitions ressemblant à des slogans publicitaires et il fallait trouver le nom de l’épice qui rimait avec cette phrase. Il nous posait aussi de nombreuses questions pour nous faire participer.

Vas-y, Fitz ! Le rock est avec toi !

La Jeannotte, elle, nous a présenté un panneau déroulant en tissu sur lequel étaient accrochés plusieurs accessoires de mercerie : boutons, cordons, aiguilles, lucettes, aiguillettes, plumes, galons...
Elle était habillée d’une robe et d’un chapeau orange et de chaussures noires.

Alicia, Anaïs & Célina, 5e 4.

Ouvrez vos besaces : Courte-Patte est dans la place !

Mise en scène des Camelots :
Au début du numéro des Camelots, le personnage qui interprétait Courte-Pattes présentait des épices qui coûtaient très cher au Moyen Âge dans de petites fioles présentées dans un petit coffret en bois.

Attention, vous allez en prendre plein la vue !

Il communiquait beaucoup avec le public, comme au moment où il nous donnait des phrases pour qu’on devine grâce à la rime le nom de l’épice. Il nous présentait des épices de façon à nous les vendre.

Tadaaaaam !

Dans la seconde partie du numéro, la comédienne qui interprétait la Jeannotte utilisait une grande affiche déroulante en tissu sur laquelle étaient fixés les produits de mercerie et nous présentait les objets comme dans un télé-achat : elle expliquait ce qu’étaient les objets qu’elle nous présentait pour nous donner envie de les acheter, en particulier en vantant à quel point ils étaient efficaces pour séduire ou pour servir à toute sorte de chose.


Coralie & Kimberley, 5e 3.

Qui en veut ?

Les produits présentés :

Les épices qui nous ont été présentées sont essentiellement la maniguette (ou graine de paradis), la cannelle, le pavot, le gingembre, le galanga.

Et maintenant, place à La Jeannotte et à ses articles de mercerie !

La maniguette est une plante d’Afrique qui produit une gousse brune qui contient de nombreuses petites graines. Son goût est un peu poivré et épicé. Au Moyen Âge, on pensait que le paradis était sur Terre et qu’on ne l’avait pas encore découvert. Le goût de la maniguette était si surprenant pour l’époque que les européens pensaient donc que cette graine venait du paradis !
La cannelle est l’écorce intérieure du cinnamomun verum ou cannelier de Ceylan, au Sri Lanka, et a un gout aromatique très puissant.

Ceci est fait pour vous, mesdemoiselles !

Le pavot est le pistil du coquelicot. Il est utilisé pour aromatiser et décorer les plats, mais aussi pour certaines espèces, pour fabriquer de l’opium.
Le gingembre est une espèce de plante originaire d’Asie. Confit, il a un goût fort et poivré.
Le galanga est une plante. On le trouve dans les épiceries orientales en tranches fraiches ou sèches, entier ou en poudre. Il a un goût citronné et piquant et des arômes poivrés et chauds.

Et maintenant, le professeur Courte-Patte !

On nous a également présenté des articles de mercerie très utilisés au Moyen Âge : la lucette, les aiguillettes, le galon et bien sûr des boutons et des plumes.
La lucette est une sorte de lacet utilisé pour attacher vêtements et chaussures.
L’aiguillette et un court lacet servant à nouer deux parties d’un vêtement et souvent décoré d’un ferret en métal.
Le galon est un ruban parfois tressé utilisé pour décorer les vêtements.
Les boutons servent à fermer les vêtements.
Les plumes servent à décorer les chapeaux ou les vêtements.

Fanny & Kimberley, 5e 4.

Et avant de se quitter pour le déjeuner, musique !

L’ACCUEIL EN MUSIQUE DE APRÈS-MIDI

Les Pies en concert !

Mise en scène :
Les costumes des personnages sont de style médiéval et sont composés d’un chapeau en feutrine (style Moyen Âge, mais la matière n’existait pas en ce temps-là), d’habits en tissu façon paysans et d’un veston en cuir. Leurs chaussures étaient des bottes de cuir pointues.

Admirez la modernité du micro !

Les instruments étaient d’inspiration médiévale. Il y avait une batterie portable composée notamment d’une poêle pour rappeler que les saltimbanques et artistes de rue achetaient rarement leur matériel et devaient se contenter de le créer à partir de matériaux de récupération, un buzuki, c’est-à-dire une guitare à 8 cordes d’apparence médiévale, mais dont le son ressemblait à celui d’une guitare électrique car elle était branchée sur des machines, une guitare basse d’inspiration médiévale (même si la basse n’existait pas alors), un galoubet, une sorte de flûte médiévale, des karkabous, sortes de castagnettes médiévales en métal, et pour finir un tambourin.

Aloïs & Mélody, 5e 3.

Courte-Patte et son tambour...

Les chansons à textes :

Même si l‘essentiel de la musique était instrumentale, certains morceaux étaient accompagnés de paroles originales. Le matin et l’après-midi, quatre chansons ont été interprétées.

Fitz L’Alsacien, sa batterie portable et sa voix puissante !

Chansonnette
La chanson n’avait que des rimes en [aj].
C’est l’histoire d’une jeune fille partie ramasser des coquillages sur la plage. Elle a vu un jeune homme beau comme un page qui lui a retiré son corsage et c’est sur la plage qu’elle perdit son pucelage. S’en suit alors une suite de mauvais coups : son père l’enferme dans une cage, part à la guerre et meurt dans un orage. La jeune fille meurt enfin du troisième âge.
L’histoire, plutôt triste et cruelle, devient comique à force d’exagération et à cause de la morale : Il est dangereux de ramasser des coquillages !

La Hure et son galoubet...

La complainte du poissard
La chanson n’avait que des rimes en [ar].
Cela parlait d’un poissard (un homme qui n’avait pas de chance) qui accumulait les mauvais coups du sort, et qui finissait par tomber, dans le noir, amoureux d’une femme vêtue de noir mais qui s’appelait Bernard !
L’histoire fait de la peine aussi car l’homme n’avait pas demandé cette malchance, mais l’exagération rend la chanson comique.

Voyez un peu cette basse néo-médiévale sur laquelle joue la Jeannotte !

Ramastaféraï
Cette chanson avait la particularité d’avoir un rythme reggae alors que les autres étaient essentiellement d’inspiration celtique et modernisées façon hard rock.
Les paroles concernaient un homme qui ne voulait pas aller à la guerre (aux Croisades) car il était amoureux.
Le rythme reggae soutenait les valeurs de paix de cette chanson pacifiste.

La Jeannotte fait son show !

Sympathy for Med’Evil
Il s’agissait d’une reprise de la célèbre chanson anglaise des Rolling Stones : Sympathy for the Devil.
Parodie, la chanson était chantée en Franglais (mélange comique et maladroit de français grossier et d’anglais prononcé avec l’accent français). C’était fait exprès pour faire rire les spectateurs.

Kahina & Sydney, 5e 3.

LA COMEDIE MUSICALE AUCASSIN ET NICOLETTE

Courte-Patte, le narrateur, entre en scène...

Résumé :
Il s’agit de l’histoire d’amour entre Aucassin, fils du comte Garin de Beaucaire, et Nicolette, esclave recueillie par le vicomte de Beaucaire, son vassal.
Le père d’Aucassin veut qu’il aille combattre leur ennemi, le comte Bongars de Valence, mais lui refuse car il aime trop Nicolette et que son père refuse qu’il l’épouse car elle n’est pas de son rang.

Voici Aucassin dans un beau cadre doré !

Son père lui promet un baiser de Nicolette s’il lui ramène le comte Bongars de Valence. Aucassin ramène donc le comte en espérant avoir un baiser de Nicolette, mais son père lui a menti et refuse qu’il embrasse Nicolette. Il libère donc le comte, mais son père enferme Aucassin tandis qu’il demande à son vassal de chasser Nicolette. Mais celui ci refuse et l’enferme en haut d’une tour.

Et voici Nicolette. Dur de passer après le merveilleux Aucassin !

Nicolette s’enfuit et, quelques jours après, Aucassin la retrouve dans les bois où elle l’attend. Ils décident de partir ensemble sur un navire.

Aucassin tente de s’expliquer avec son père : "Moi j’veux faire l’amour ! J’veux faire l’amour ! J’veux faire l’amour !..."

Ils sont séparés lors d’une tempête et embarqués chacun de son côté par des pirates sarrasins. Alors que Nicolette retrouve miraculeusement son père, roi sarrasin, Aucassin, lui, se retrouve à Beaucaire, chez son père, mort en son absence.

Mais Garin de Beaucaire est intraitable...

Nicolette devient alors troubadour pour retrouver Aucassin. Le père d’Aucassin étant mort, Nicolette et Aucassin peuvent enfin se marier.

Morgane & Thomas, 5e 3.

L’assistance est pendue aux lèvres de l’orateur...

Adaptation :
Modifications chez les personnages principaux :
Aucassin a été joué de façon comique car il parlait et jouait de façon efféminée et comme un adolescent râleur.

José le Mauvais entre en scène pour la bataille, incarné par un valeureux élève du collège !

Nicolette a aussi été jouée de façon comique car elle se comportait comme un garçon manqué, aventurière et guerrière, à l’imitation de Lara Croft dans le jeu vidéo Tomb Raider.
Cela correspond à la distribution des rôles dans l’histoire mais est exagéré pour être plus drôle.

Abracadabra ! Voilà comment on change un public en armée hurlante !

Modifications dans l’histoire :
L’essentiel de la fin a été coupé, comme la mort du père d’Aucassin qui est importante car c’est à ce moment-là de l’histoire qu’Aucassin peut enfin épouser sa mie, Nicolette.

Aucassin vient affronter le terrible José...

Les retrouvailles entre Nicolette et son père ont été aussi coupées alors qu’elles rendent possible le mariage des deux amants, puisqu’il est roi de Carthage.
Les efforts de Nicolette pour s’échapper de chez son père, apprendre le métier de saltimbanque et retrouver Aucassin ont été supprimés alors que c’est à ce moment-là qu’elle découvre les sentiments d’Aucassin et qu’elle prouve son courage.

Mais se rend aux premiers cris de guerre du public changé en soldats !

Enfin, les retrouvailles des amants et la fin de l’histoire ont été remplacées par une parodie de l’émission Star Academy.
Comme il s’agissait de passages importants, certains élèves ont été surpris et ont parfois perdu le fil de l’histoire.

Cassandra & Laura, 5e 3.

Mais le narrateur le rassure, l’encourage, et Aucassin peut vaincre et capturer José le Mauvais pour l’offrir à son père en échange du baiser de Nicolette promis par Garin, le père d’Aucassin !

Mise en scène :
Au début de l’histoire, Courte-Patte est entré en scène pour raconter. Il a d’abord présenté les personnages : Aucassin est apparu dans un cadre doré et le narrateur l’a décrit comme quelqu’un de noble, beau... Il a ensuite présenté Nicolette très vite pour la ridiculiser.

Mais son père le comte a d’autres projets que de tenir ses engagements...

Plus tard, quand Aucassin est enfermé par son père, ce sont les deux bras de la charrette qui ont représenté la prison.
A un moment, pendant qu’Aucassin et Nicolette chantent leur amour, puis se mettent à chanter chacun pour soi, le narrateur et le musicien font semblant de tomber amoureux puis de se retenir en s’apercevant que le public les regarde.

Et les deux amants finissent enfermés et se lamentent : Nicolette dans sa tour pour ne plus revoir Aucassin, Aucassin dans sa prison pour avoir libéré le chef ennemi...

Quand Aucassin a pris son cheval pour aller retrouver Nicolette dans la forêt, il a fait semblant de galoper sur son cheval. Le narrateur racontait sa course en expliquant que Aucassin se cognait sur une branche, un rocher, et que, ensuite, il continuait sa route sans son cheval, puis à cloche-pied, ce qui était très drôle.

Et tous deux chantent si bien leur amour que le narrateur et le musicien en ont le coeur tout attendri...

Pour la fin, le narrateur s’est mis à imiter le présentateur de la Star Academy avec un micro à la main. Les personnages étaient bien habillés avec des costumes à paillettes. Ils ont fait de nombreux anachronismes de ce genre pendant tout leur spectacle.

Clément & Jordan, 5e 3.

Euh... Peut-être un peu trop ! On vous regarde, là !

Accessoires et décors :

Au début du spectacle d’Aucassin et Nicolette, le narrateur présente les personnages dans un cadre.
La charrette est utilisée comme prison d’où Aucassin s’enfuit.

Comment les amants vont-ils s’en sortir ?

Lorsque Nicolette s’enfuit de la tour, elle rampe sur le sol en faisant semblant d’escalader.
Durant le spectacle, les comédiens utilisent la charrette comme outil de scène (ex. : les bras servent à former la cellule où Aucassin est retenu prisonnier, les parois servent de mur, puis de coque de bateau...).

Attention : spectacle avec effets spéciaux ! Penchez la tête et le sol se transforme en mur abrupt !

Pour le père d’Aucassin, ils ont utilisé des vieux draps pour lui faire une cape.
Lorsque Nicolette rencontre les bergers, elle leur demande de dire à Aucassin qu’elle l’attendra dans la forêt. Les bergers lui demandent 10 sous pour passer le message à Aucassin mais elle n’a pas autant d’argent et négocie pour 5 sous. Un peu plus tard, c’est à Aucassin de payer à son tour pour avoir le message, et lui aussi négocie à son tour, mais seulement pour ne pas avoir à dépenser d’argent pour retrouver Nicolette, ce qui est un rajout comique par rapport à l’histoire d’origine.

Jawad, Julien et Zakaria, 5e 3.

Et voilà comment, à la force des bras, la brave et sportive Nicolette s’échappe de sa tour !

RÉACTIONS DU PUBLIC

Ne vous emballez pas trop, les clodettes ! Et, Aucassin, retourne dans ta prison !

Les comédiens ont fait jouer le public dans quelques scènes.
Le public réagissait beaucoup aux blagues des comédiens en riant.
Cela les a beaucoup aidés à bien continuer le spectacle.

Nicolette rencontre d’étranges bergers...

Ils nous ont beaucoup fait rire.
Nous avons bien aimé car, à la fin du spectacle, les comédiens ont répondu a toutes nos questions et nous ont expliqué les blagues que nous ne comprenions pas (vocabulaire ancien ou grossier).

Des pastoureaux corses ?

Les devinettes avec les camelots étaient comiques.
Quelquefois, les comédiens s’arrêtaient en cours de spectacle pour nous expliquer la scène (ex. : l’évasion de Nicolette, où ils nous ont demandé de pencher la tête sur le côté pour que le sol se transforme en mur).

Aucassin, enfin, arrive dans la forêt et recherche désespérément sa Nicolette... Mais la nuit tombe et il commence à avoir peur... Où est sa bien-aimée ? Sous ce rocher ?

Les comédiens ont fait des interruptions pour faire croire à des oublis de répliques. Ainsi, le public se demandait si les comédiens avaient vraiment oublié leurs répliques ou si les interruptions étaient prévues dans le spectacle.
Les interruptions des comédiens ont fait rire et hésiter le public.

Retrouvailles en plein air !

Les blagues grossières ou sexuelles des comédiens amusaient le public.
Les comédiens se moquaient de La Jeannotte, ce qui faisait rire les garçons et étonnait les filles. La Jeannotte se moquait des hommes, ce qui faisait rire les filles et étonnait les garçons.

Les deux amants s’embarquent alors pour aller vivre leur amour tranquille...

L’écart d’intelligence entre le personnage de Courte-Patte et son interprète lorsqu’il nous a donné des informations sur les épices ou le spectacle nous a beaucoup étonnés.

Baïdi & Nathan, 5e 4.

Et vogue la galère !

Magie, magie ! Le narrateur met à nouveau le public à contribution pour le transformer en tempête titanesque !

Et c’est le naufrage des amants...

L’île déserte qui abritera un temps leur amour...

La joie de se retrouver ! Mais les pirates les attaqueront bientôt et ils seront à nouveau séparés...

Et, pour mieux mettre en scène les efforts de Nicolette pour devenir un ménestrel reconnu internationalement, le narrateur devient présentateur télé pour une saison inédite de la Star Academy !

Nicolette entre donc en scène pour la démonstration de ses tous nouveaux talents : veston chic et talons rouges de mise !

Et le brillant Aucassin apparaît ! Attention Woodstock !

Merci les Pies pour cette comédie musicale comico-romantique originale !

Et, pour finir, tandis que le reste de la troupe nous fait ses adieux en musique, Courte-Patte nous achève avec un numéro époustouflant de jonglerie avec ses diabolos infernaux ! Heu, son diabolo infernal !

P.-S.

Pour mieux observer le travail remarquable de cette troupe, rendez-vous sur leur site Internet : http://www.les-pies.com/

A paraître prochinement : Ne manquez pas un sondage inédit ! Tous les spectateurs donneront leur avis sur le spectacle !

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