La vie d'un seigneur au Moyen Âge - Collège Henri Dunant

La vie d’un seigneur au Moyen Âge

, par V. Bompart-Patchine - Format PDF Enregistrer au format PDF

Une journée de seigneur au Moyen Âge

Le 21 juin1289.

Bonjour, quelle belle journée ! Je me suis levé tôt pour aller voir si le chantier du rempart ouest avance à un bon rythme. Á e que je vois, il y a un problème avec les meurtrières. Elles ne sont pas assez hautes. Je joue de malchance, il y avait déjà la famine au village, maintenant les travaux du rempart ouest prennent du retard et le fossé n’et pas encore creusé. Les créneaux et les merlons ne sont pas assez larges. Il y a aussi des problèmes à la carrière de pierre et la liste est encore longue.
« - Messire, Messire !
 Oui, qu’y a-t-il ?
 Les maçons refusent de faire la tour sud comme sur le plan, ils veulent faire une tour carrée, ce qui créerait une faille dans nos défenses à cause des angles morts.
 Je vais partir chasser, ça me changera les idées, et toi, dis-leur de faire des tours rondes ou je les fais exécuter publiquement ! »

C’est bon de se retrouver sur son cheval à pourchasser un cerf, j’y prends beaucoup de plaisir et cela me fait oublier les idées noires. Ce soir, j’ai décidé d’organiser un banquet. Je rentre au château, la chasse a été bonne. Nous avons tué un cerf et deux faisans. Je vais faire venir mon cuisinier pour lui demander ce qu’il peut nous faire pour le banquet.
« - Oui, que puis-je faire pour vous ?
 J’aimerais que tu me prépares un banquet en l’honneur de l’adoubement de mon fils.
 bien sûr ! Je vais me mettre immédiatement au travail en cuisine. »

Ah, Le banquet vient de commencer.

« Ces plats garnis d’épices te font honneur mon fils !
 Oui père, mais vous ne m’avez pas parlé du programme de demain.
 Demain, j’organise un grand tournoi auquel tu participeras après ton adoubement.
 Vous auriez pu me le dire plus tôt, je me serais entraîné afin de vous faire honneur.
 Ne t’offusque point pour cela, mon fils, regarde donc ce magnifique dessert sucré que j’ai spécialement commandé au cuisinier pour ce banquet.
 Oh, merci beaucoup, père ! »

La fête continua et on vit un montreur d’ours, puis un jongleur, ensuite ce fut le tour du bouffon et enfin un trouvère chanta des fabliaux. Au milieu de la nuit, je partis me coucher. Je trouvai ma femme déjà endormie. Je me mis discrètement dans le lit et je me dis que demain serait un grand jour.
Puis je m’endormis !


Texte écrit par Fabio élève de 5e 2.

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